Climatrix + Maincor : 3 millions de mètres de tubes en 10 ans

Fournisseur de tubes, mais aussi de confort …

Quelle est la mission de Maincor et que représentez-vous ?

Michael : « Nous fabriquons et vendons des tubes. Cela peut sembler ennuyeux, mais nous ne nous concentrons pas sur les matériaux eux-mêmes, mais sur le fait d’apporter du confort aux familles et de le faire d’une manière qui inspire la confiance. Naturellement, nos produits doivent être de haute qualité. Mais ce qui compte le plus pour moi, c’est la relation avec nos clients. Nos produits sont invisibles, c’est pourquoi il faut suffisamment de confiance en notre entreprise pour acheter nos produits en toute sérénité. Au final, ce secteur met l’humain au centre et c’est cela que j’aime. »

… dans la plus grande qualité et confiance

Kim : « Cette confiance est également cruciale pour notre partenariat, car comme le dit Michael, ce produit disparaît dans le béton et on ne le revoit jamais plus (rires). C’est pourquoi nous avons choisi Maincor. Nous collaborons depuis 2013 et n’avons jamais eu de problème avec un client ou un revendeur. Nous pouvons donc nous concentrer sur la vente et la pose sans inquiétude sur la qualité. »

De la recherche du meilleur tube …

Comment est née cette collaboration ?

Kim : « En 2011, Climatrix est né, avec notre propre site de production de tubes multicouches en Pologne. Mon père a toujours voulu assurer la production lui-même avec son entreprise Rofix. Il a investi dans une machine qui produisait des tubes multicouches, mais ce n’étaient pas les tubes que Climatrix recherchait. À cette époque, je savais déjà que nous devions trouver des tubes monocouches, car le marché exigeait ce type de tubes. Tout simplement car leur qualité est quasi équivalente, mais avec un tarif beaucoup plus bas. Nous avions un fournisseur néerlandais qui fournissait des produits bon marché mais de qualité inférieure. Nous devions donc trouver un nouveau fournisseur et, après quelques recherches, nous sommes tombés sur Maincor. »

… à une collaboration avec 3 millions de mètres de tubes par an

Kim : « L’atout majeur à l’époque était que nous avions une très bonne relation avec vos vendeurs. A ce moment-là, vous n’étiez pas une grande entreprise, mais nous étions également assez petits, et nous nous sommes donc sentis chez nous. Nous nous sommes développés ensemble, en résolvant nos problèmes et en saisissant les opportunités qui s’offraient à nous. De plus, la qualité n’a pas changé depuis le début. »

Michael : « Aujourd’hui, nous célébrons dix ans de partenariat. Saviez-vous que vous êtes passé de 400 000 mètres de tubes en 2013 à 3,15 millions de mètres en 2013 ? Nous fournissons 65 pays à travers le monde. Climatrix est l’un de nos 15 premiers clients mondiaux. »

Développement durable

Quelles sont les innovations sur lesquelles vous misez chez Maincor ?

Michael : « Pour nous, à l’heure actuelle, il est important de produire de façon la plus efficace possible, sans pour autant faire grimper les prix. Nous avons commencé à déployer l’énergie solaire il y a huit ans. L’année dernière, 26 % de notre énergie provenait de sources renouvelables. Bientôt, nous produirons 95 % de notre énergie nous-mêmes et de façon durable. Nous pouvons ainsi réduire notre empreinte carbone et maintenir les prix à un niveau bas. »

Quelles sont les tendances innovantes que vous observez actuellement en Europe ?

Michael : « Je pense que les marchés belge, néerlandais, allemand, luxembourgeois et autrichien sont à peu près identiques. L’efficacité énergétique, les pompes à chaleur, le chauffage au sol dans les nouvelles constructions comme dans les maisons rénovées deviennent de plus en plus importants. Une autre question importante sur tous ces marchés est celle du personnel. Il existe des goulets d’étranglement partout en raison du manque de bons employés. »

Kim : « Chez nous, nous constatons également que sur le marché de la construction, le principe du « cradle-to-cradle » prend de plus en plus d’importance. Le recyclage dans la rénovation deviendra une question de plus en plus importante à l’avenir. Et la réutilisation des tubes devient une préoccupation. »

Michael : « C’est vrai. Nous produisons désormais un tube à six couches, entièrement recyclable. Même si nos tubes sont conçus pour durer 50 ans. »

Personne ne trouve son radiateur joli

Quelles sont les tendances en matière de chauffage et de refroidissement résidentiels ?

Michael : « Dans les nouvelles constructions, les très grandes fenêtres qui descendent jusqu’au sol sont très appréciées. Nous adorons, bien sûr, car cela signifie qu’il n’y a pas de radiateurs. Je ne connais personne qui trouve un radiateur joli à regarder (rires). Grâce au chauffage au sol, vous passez au niveau supérieur : plus de confort car vous pouvez marcher en chaussettes ou pieds nus, plus d’esthétique car il n’y a plus de radiateurs visibles. L’étape suivante ouvre l’option du chauffage au sol pour rafraîchir facilement. Et bien sûr, la popularité croissante de la pompe à chaleur est bénéfique pour notre entreprise. »

En est-t-il de même pour le marché de la rénovation ?

Michael : « Sur ce marché, plusieurs solutions sont déjà possibles. Nous constatons que pour les nouvelles constructions, l’architecte et le plombier sont déjà convaincus par le chauffage au sol. Ce n’est pas encore le cas pour les rénovations. Il faut briser certains préjugés et même des mensonges à ce sujet. Actuellement, même dans les maisons rénovées, il est plus confortable d’installer un chauffage au sol. Moi-même, j’habite une maison des années 1960. Nous l’avons rénové avec un chauffage au sol et c’est parfait. Je suis sûr que tous ces préjugés disparaîtront progressivement. »

Toujours plus d’experts du chauffage au sol

Qu’observez-vous sur le marché belge ? Quelles sont les opportunités ?

Michael : « Étant fournisseur dans 65 pays à travers le monde, les comparaisons sont assez simples. Dans certains pays nordiques, le chauffage au sol est utilisé non seulement à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur, par exemple pour maintenir les terrains de jeu sans neige ni glace. Mais les principales différences se situent sur le plan du niveau d’éducation des installateurs. On constate que les installateurs professionnels aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne ont l’habitude de travailler avec le chauffage au sol. Il y a donc toujours plus d’entreprises spécialisées dans le chauffage au sol : de plus en plus de spécialistes formés, capables de travailler plus rapidement et donc à moindre coût. »

Kim : « Nous observons également des signaux positifs sur le marché, qui montrent que le chauffage au sol est en train de prendre de l’ampleur. Le défi consiste à déployer ces produits dans la rénovation. Nous avons encore du travail à faire pour convaincre tout le monde. Si l’enveloppe du bâtiment est prise en compte (c’est-à-dire correctement isolée), il est possible de bénéficier d’un confort agréable, même en cas de rénovation, grâce au chauffage au sol. Aujourd’hui, nous proposons 18 solutions différentes pour s’adapter à chaque situation. »

Vous êtes installateur CVC ? Confiez-nous vos problématiques. Des conseils avisés aux calculs des pertes de chaleur conformément à la norme EN12831, en passant par les plans de pose, la fourniture des matériaux et l’installation des systèmes. Nous vous accompagnons vers le meilleur système climatique et le plus grand confort pour votre client. Contactez-nous pour en savoir plus !